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Des Camps de Concentration (8023)

Auschwitz

 
Des Camps de Concentration  (8023)
 Entrée de Birkenau (Auschwitz II), vue depuis l'intérieur du camp.
 

 
Auschwitz-Birkenau ou plus simplement Auschwitz (en allemand : Konzentrationslager Auschwitz

Ce camp de concentration, dirigé par les SS, a été créé en mai 1940 et libéré par l'Armée rouge le 27 janvier 1945.
 
En cinq années, plus de 1,1 million d'hommes, de femmes et d'enfants, moururent à Auschwitz, dont 900 000 immédiatement à la sortie des trains qui les y transportaient.
 
90 % de ces personnes étaient juives. Ces victimes de la solution finale étaient tuées dans les chambres à gaz ou parfois par arme à feu, mais elles mouraient aussi de maladies, de malnutrition, de mauvais traitements ou d'expériences médicales.
 
Des Camps de Concentration  (8023)
 

En raison de sa taille, Auschwitz est considéré comme le symbole des meurtres en masse commis par les nazis, et plus particulièrement celui du génocide des Juifs, au cours duquel près de six millions d'entre eux furent assassinés.

Comme les autres camps de concentration nazis, Auschwitz était sous les ordres de Heinrich Himmler et de la SS.
 
Le responsable du camp fut le SS-Obersturmbannführer Rudolf Höss jusqu'à l'été 1943, remplacé ensuite par Arthur Liebehenschel et Richard Baer.
 
Rudolf Höss a fourni des descriptions détaillées du fonctionnement du camp dans son autobiographie et lors du procès de Nuremberg.
 
Des Camps de Concentration  (8023)
 

Retrouvé par les Alliés en Bavière où il se cachait sous une fausse identité, il fut condamné à mort par un tribunal polonais et pendu en 1947 face au crématorium d'Auschwitz I.
 
Monument historique et culturel majeur qui participe au « devoir de mémoire », Auschwitz est depuis 1979 inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO
 
Des Camps de Concentration  (8023)
 

Les détenus sont rasés, portent un uniforme rayé et un insigne qui désigne leur "crime". Ils vivent dans des batiment immonde non chauffées: les blocks, entourés de barbelés électrifiés et surveillés par des miradors. Ils travaillent 16 heures par jour et ne reçoivent comme nourriture qu'un bol de bouillon et un peu de pain.
 
Des Camps de Concentration  (8023)
Les fours crématoires
 
 
La création du camp souche Auschwitz I est décidée par les SS en février 1940 : c'est un camp de concentration et de travail forcé.
 
Il se situe au milieu d'une région polonaise riche en matière premières : eau (au bord de la rivière Sola, zones marécageuses à proximité), chaux, et charbon (à 30 km du camp se trouve des gisements parmi les plus riches d'Europe).
 
Ces ressources sont nécessaires pour la production d'essence et de caoutchouc de synthèse.
 
Ces ressources sont essentielles pour l'effort de guerre allemand, c'est pourquoi les nazis chargent le groupe chimique IG Farben d'en assurer l'exploitation sur le site.
 
La main d'½uvre sera celle du camp de concentration.
 
Le Reichsführer Himmler comprend l'importance du projet et projette de passer d'une population carcérale de 10.000 à 100.000 lors de sa visite en mars 1941.
 
Himmler veut faire d'Auschwitz un camp modèle de colonisation à l'est, avec une Kommandantur et un QG du parti nazi monumental bâti de toutes pièces, lui-même aurait eu des appartements privés de grand luxe ; ce gigantesque projet aurait été financé par la mane générée par la revente des matières premières à IG farben, mais ils n'ont jamais été appliqués, à cause du déroulement de la guerre : en juin 41 Hitler attaque l'URSS.
 
Des Camps de Concentration  (8023)
 
 
Le commandant SS Höss est chargé de la construction du camp et de son maintien.
 
Le commandant n'aura pas toujours le matériel nécessaire à la construction, c'est pourquoi il sera obligé d'en voler, par exemple 100m de fil barbelé.
 
Des Camps de Concentration  (8023)
 
 
Il se situe sur l'emplacement d'une ancienne caserne de l'armée polonaise dont les bâtiments délabrés entourent un vaste terrain pour le dressage des chevaux.
 
Il se situe au milieu de la région de la Pologne annexée par le Reich en 1939.
 
Les premiers prisonniers sont des opposants politiques polonais socialistes ou communistes pour la plupart.
 
Une première vague, au nombre de 720, arrive en juin 1940.
 
Le camp est prévu pour ceux que le régime nazi estime dangereux : suspects de Résistance, hommes politiques, intellectuels, puis des prisonniers de guerre soviétiques, des Allemands condamnés par les tribunaux, des prisonniers politiques, ainsi que ce que les Nazis appellent des « éléments asociaux » : Tziganes, prostituées, homosexuels, handicapés, Témoins de Jéhovah, Juifs.
 
En 1940, le camp renferme de 13 000 à 16 000 détenus, pour 300 gardiens SS.
 
Le nombre de prisonniers gonfle et atteint environ 20 000 en 1942.
 

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Durant les 20 premiers mois, plus de la moitié des 23.000 prisonniers polonais meurent de suite des traitements inhumains et nombreuses tortures infligés par les gardiens SS.
 
À partir de l'agression contre l'URSS, Hitler redirigera les prisonniers de guerre soviétiques vers Auschwitz, ce qui chamboulera les plans initialement prévus par Himmler (lire supra).
 
La brutalité des gardiens SS augmentent particulièrement quand ce sont les prisonniers de guerre soviétiques arrivent dans le camp, ces derniers sont les plus mal traités de tous les prisonniers.
 
Au fur et à mesure que les troupes allemandes pénètrent en URSS, ces dernières abattent toutes les populations juives (hommes, femmes, enfants, du bébé au vieillard) des régions traversés.
 
Mais en août 41 les officiers se plaignent de cette tâche barbare et déshumanisante ; les Allemands pour une raison de coût économique refusent d'envoyer sur le front les bombones de monoxyde de carbone nécessaire au gazage.
 
C'est pourqoi en septembre 41 le médecin SS Albert Wideman (qui a déjà participé au gazage des handicapés au monoxyde carbone) teste une méthode à base d'explosifs, mais c'est encore pire ; Wideman pense alors utiliser les gaz d'échappement des camions dans lesquels les prisonniers seront chargés.
 
Cette méthode est testée sur des prisonniers de guerre soviétique.

Höss a tenu à reprendre la devise du camp de Dachau, Arbeit macht frei : « Le travail rend libre » qu'il inscrit en haut du portail d'entrée.
 
Chaque jour, lorsque les prisonniers quittent le camp pour aller travailler, c'est au rythme d'une marche jouée par un orchestre de détenus, et il en est de même à chaque arrivée de déportés.
 
Pour surveiller les détenus, les SS puisent parmi des criminels allemands connus pour des actes de violence, les Kapo.
 
Les détenus sont catégorisés par un symbole cousu sur leur combinaison de bagnard : prisonnier politique, Juif, etc. Les détenus sont identifiés par un numéro tatoué sur le bras.
 
Les prisonniers travaillent pendant six, voire sept jours par semaine.
 
Le dimanche est en principe réservé à la « toilette personnelle ».
 
Mais l'absence d'hygiène, la malnutrition, les mauvais traitements causent rapidement de nombreux décès.

Auschwitz est un camp de travail. Les prisonniers valides doivent travailler, ceux qui sont malades ou blessés sont fusillés.
 
Des exécutions sont aussi le fait des médecins du service d'euthanasie du Reich : ceux qui sont chargés de tuer les handicapés mentaux et physiques.
 
575 prisonniers seront transférés dans des chambres à gaz en Allemagne pour être éliminé.

Lorsque Adolf Hitler décide l'extermination systématique des Juifs à grande échelle, Rudolf Höss, alors responsable du camp, expérimente divers modes d'exécution.
 
Le nombre de déportés augmente rapidement et il est chargé de trouver une application pratique à la « Solution finale ».
 
Des Camps de Concentration  (8023)

 
 
Son approche du problème est technique et pragmatique.
 
Les exécutions sont jusqu'ici menées à l'arme à feu, les déportés fusillés au bord de fosses communes qu'ils ont eux-mêmes creusées.
 
D'autres prisonniers recouvrent les corps de chaux.
 
Cette méthode est décrite par lui, lors de son interrogatoire après sa capture, comme peu efficace, lente, et coûteuse en munitions. Prenant modèle sur Treblinka, il fait construire deux petites chambres à l'extérieur du camp, où les déportés sont asphyxiés par les gaz d'échappement d'un camion.
 
Höss raconte que cette opération prenait du temps, que les SS chargés de l'opération abrégeaient souvent, et qu'une portion non négligeable des gazés se réveillaient alors qu'on les enterrait.
 
C'est en observant les précautions importantes que nécessite l'emploi d'un pesticide utilisé pour nettoyer les baraquements, que l'idée vient à l'assistant de Höss (Fritsch) d'employer le Zyklon B10.
 
Il utilise d'abord dans la baraque 11. Höss satisfait de la méthode de Fritsch décide de généraliser la méthode.
 
Le Zyklon B était un pesticide connu et utilisé couramment dans l'armée allemande, le camp d'Auschwitz en possédait donc de grandes quantités en stock.
 
Pour nettoyer un baraquement de la vermine qui l'infestait, il fallait en faire sortir tous les prisonniers, fermer hermétiquement toutes les ouvertures et répandre les cristaux de ce pesticide sur le sol.
 
Après environ une demi-heure, un soldat pénétrait dans le baraquement, muni de gants et d'un masque à gaz, pour ouvrir et ventiler la pièce.

Testé en septembre 1941 sur des prisonniers de guerre soviétiques, le produit se révèle mortel même en très petite quantité.
 
Les SS ajoutent des ventilateurs, pour accélérer la ventilation après le gazage.
 
Les corps des premières victimes recouvrant souvent les cristaux de Zyklon B qui réagissent à l'air, ils installent également des colonnes percées de trous, où le produit est versé depuis le toit par un soldat.
 
Des fosses sont transformées en bûchers pour brûler les corps arrosés de gasoil.

La première chambre à gaz (partiellement reconstituée) située à Auschwitz I

Les SS utilisèrent alors dans le camp souche un bâtiment comprenant une chambre à gaz et un crématoire composé de trois fours.
 
Cette installation fut en service entre 1941 et 1942, avant d'être transformée en bunker de protection en cas d'attaque aérienne. Pour cette raison, le bâtiment n'a pas été détruit par les nazis.
 
Le four crématoire actuellement visible y a été reconstruit après la guerre à partir du matériel original resté sur place.

En 1942, le camp vit également l'arrivée des premières femmes.
 
Entre avril 1943 et mai 1944, les femmes juives servirent de cobayes pour des expériences de stérilisation pour le professeur Karl Clauberg.
 
Le docteur Josef Mengele menait des expérimentations sur les détenus, s'intéressant particulièrement aux enfants jumeaux.
 

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Lorsque les prisonniers ne guérissaient pas assez rapidement, ils étaient alors tués par injection de phénol au c½ur.
 
Sur les ordres de Heinrich Himmler, le Block 24 fut transformé en bordel pour récompenser le personnel de surveillance.



Auschwitz II (Birkenau)

En novembre 1943 on fractionne le camp en trois parties; tandis qu'Auschwitz I devient le Stammlager le camp-souche, Birkenau devient Auschwitz II; il comprend le centre d'extermination ainsi qu'un gigantesque camp de travail forcé.
 
C'est là que périrent 1,1 million de personnes, principalement des Juifs et des Tziganes.
 
À partir de 1943 Birkenau a son propre commandant (Lagerführer) sous l'autorité du Lagerkommandant : Friedrich Hartjenstein de 1943 à 1944, puis Josef Kramer de mai 1944 à décembre 1944.
 
Birkenau est à 3 kilomètres d'Auschwitz, dans des marécages; à l'emplacement du village de Brzezinka (Birkenau en allemand) détruit pour construire le camp.

D'une capacité théorique de 100 000 détenus, il s'étend sur une superficie de 170 hectares.
 
Il comprend, dans sa configuration finale, trois parties ou Lager : le camp des femmes, le camp des hommes et une extension jamais terminée "Mexico".

Des Camps de Concentration  (8023)
 
 
Chacun des Lager est entouré de murs de barbelés électrifiés à haute tension. Certains détenus désireux de se suicider se jetaient sur ces fils de fer.
 
(Il y en a eu très peu en réalité.)

Dans un premier temps, Himmler avait pensé Birkenau comme une extension d'Auschwitz destinée à accueillir des prisonniers de guerre soviétiques dans le cadre de l'invasion de l'Union soviétique.
 
Ce sont d'ailleurs ces prisonniers soviétiques qui commencent à construire les baraquements en brique qui deviendront plus tard le camp des femmes.
 
Le rôle principal de Birkenau, défini dès fin 1941, a ensuite été d'appliquer la solution finale de la question juive, c'est-à-dire la mise à mort systématique, et programmée des Juifs d'Europe, à l'échelle industrielle.
 
Dans ce but, les nazis firent construire à Birkenau, quatre complexes de chambres à gaz-crématoires (K II, K III, K IV et K V). La construction débuta en 1942. Le K I est l'ensemble chambre à gaz-crématorium d'Auschwitz I.
 
C'est d'abord dans deux anciennes fermes situées à proximité du camp et transformées en chambres à gaz, nommées la maison rouge et la maison blanche, (Bunker I et II) que sont morts une partie importante des Juifs déportés de France.
 
Les détenus arrivaient de toute l'Europe à Auschwitz-Birkenau en train, souvent après plusieurs journées passées dans des wagons à bétail.
 
Certains mouraient durant le voyage de soif, de faim, de maladie ou encore asphyxiés.

Pendant la plus grande partie du fonctionnement du camp, les déportés arrivaient au niveau de l'ancienne gare de marchandise d'Auschwitz (la Judenrampe) et marchaient environ un kilomètre jusqu'à Birkenau.
 
La voie fut prolongée au printemps 1944 pour terminer son trajet à l'intérieur de Birkenau, au plus près des dispositifs de gazage juste avant l'arrivée des Hongrois.
 
La traditionnelle photographie où l'on voit des rails qui aboutissent à l'entrée du camp de Birkenau tel qu'il se présente aujourd'hui correspond donc à la configuration ultime du camp.
 
Elle laisse croire qu'il s'agit de la voie de chemin de fer qui rentre dans le camp mais en fait elle est prise depuis l'intérieur du camp.

À peine sortis du train, les prisonniers subissaient la « sélection ».
 
D'un côté, les faibles, les personnes âgées, les malades, les femmes enceintes, les enfants destinés à être gazés immédiatement.
 
De l'autre, les adultes (en théorie à partir de 15 ans) les plus valides que les SS destinaient à la mort par le travail forcé.
 
Souvent, le docteur Josef Mengele opérait une sélection parmi les nouveaux venus pour conduire ses expériences.

Dans tous les cas, les détenus étaient mis à nu, rasés, tatoués, dépossédés de leurs biens qu'on stockait dans des entrepôts appelés « Canada » dans le jargon du camp.
 
Ces objets personnels étaient ensuite pour la plupart envoyés en Allemagne.

Les survivants à ce premier tri étaient répartis en groupes de travail (Kommandos) et employés comme main-d'½uvre esclave dans les usines dépendant du camp, mais aussi dans des fermes ou à l'intérieur du camp.
 
Les chambres à gaz pouvaient recevoir près de 1 440 personnes pour les plus grandes et 768 personnes à la fois pour les plus petites.
 
Une salle dotée d'une installation sanitaire factice, laissait entrevoir une trappe sur le toit d'où le zyklon B était jeté par des gardes.
 
Les corps étaient ensuite brûlés dans les crématoires contigus.

Des Camps de Concentration  (8023)
 
 
C'était la mission du Sonderkommando choisi parmi les prisonniers.
 
Vers la fin de la guerre, alors que les crématoires tournaient à plein régime, les nazis tuèrent encore plus et brûlèrent les corps dans des fosses.
 
À partir du 15 mai 1944, 440 000 Juifs hongrois sont déportés à Auschwitz-Birkenau après que la Wehrmacht a pris le contrôle de la Hongrie en mars.
 
250 000 d'entre eux furent assassinés, les autres envoyés dans des camps de travail.

Le 7 octobre 1944, des membres du Sonderkommando, 250 prisonniers responsables des corps des personnes après gazage, se soulèvent.
 
Ils s'étaient procuré des explosifs subtilisés par un Kommando de jeunes femmes juives travaillant dans les usines d'armement de l'Union Werke.
 
Ils réussirent à détruire partiellement le crématoire IV.
 
Après l'explosion, ils coupèrent les barbelés électrifiés à l'aide de pinces d'électricien fabriquées à la hâte, et s'échappèrent dans la forêt.
 
Mais leur fuite échoua et la plus grande partie du groupe fut liquidée ; peu survécurent.

Camp des familles, le camp des familles est un camp à l'intérieur d'Auschwitz, qui fut créé en 1943.
 
Il regroupait des familles, principalement d'origine tchécoslovaque.
 
Ce camp devait servir de justification face à l'opinion internationale et une partie de ses membres subirent les expériences du Dr Mengele
 
Le gouvernement nazi travaillait avec les industriels allemands (fonderie, industrie chimique, armement...).
 
L'usine IG Farben de la Buna à Monowitz utilisait 10 000 détenus d'Auschwitz.
 
Sous-alimentés et maltraités, ces derniers finissaient par mourir au travail, quand cela n'était pas dans les chambres à gaz à l'occasion d'une sélection, ou au cours d'une expérience médicale.
 
À Monowitz se trouvait également une fabrique de caoutchouc où les détenus, parmi lesquels le chimiste italien Primo Levi, travaillaient dans des conditions très dures.
 


Inaction des Alliés
 
La majorité des historiens s'accorde, au début du XXIe siècle, pour admettre que les forces alliées connaissaient l'existence des massacres à l'Est et qu'elles ont sauvé quelques dizaines de milliers de Juifs par voies diplomatiques, sans avoir recours aux moyens militaires.
 
Le 4 février 1943, le Belge Victor Martin part, muni d'autorisations pour visiter des confrères universitaires à Francfort, Berlin et Breslau en mission de reconnaissance pour la résistance et revient en Belgique, avec des informations en mai 1943.
 
Il a parlé à des ouvriers français du STO près de Katowice qui l'informent de ce qui se passe au camp d'Auschwitz.
 
Arrêté à Breslau le 10 février 1943 il est incarcéré au camp de Radwitz dont il s'échappe le 15 mai 1943.
 
Il fait un rapport à ses amis du Front de l'Indépendance et ses informations sont transmises à Londres.
 
Sa mission incite la résistance à organiser la protection des enfants juifs de Belgique.
 
En 2003, la Royal Air Force dévoile officiellement certains clichés pris en 1944.
 
La RAF qui cherche des installations militaires ne s'attarde pas sur les camps. L'information arrive pourtant jusqu'à Winston Churchill qui se décide pour une attaque avant de se rétracter à l'idée de tuer inutilement des détenus par un raid aérien.
 
Les travaux des historiens depuis les années 1970 ont permis de démontrer que les Alliés avaient connaissance de la solution finale, à savoir la politique d'extermination systématique de tous les Juifs d'Europe.
 
Le rôle des pays neutres a été crucial dans ce domaine, la Suisse, et à moindre titre la Suède, étaient des terres de sécurité pour les agences juives et les diplomates alliés, par lesquelles ils pouvaient recevoir des informations.
 
La résistance polonaise et des contacts amis dans l'administration nazie ont permis peu à peu de mettre au jour ce secret que les nazis s'acharnaient à dissimuler.
 
L'inaction sur Auschwitz a été un choix. Deux angles servent généralement d'étude de la question : la stratégie militaire et les inerties politiques.
 
 
 
Les Alliés attaquent Monowitz
 
le 13 septembre 1944, usine de fabrication de caoutchouc synthétique à quelques kilomètres du camp d'Auschwitz.
 
Certaines bombes tombent même sur le camp tuant accidentellement une dizaine de déportés. Ce raid montre qu'un assaut aérien sur Auschwitz était dans la capacité des Alliés en 1944.

En 1942, Winston Churchill, sous la pression du Parlement et de l'Église anglicane, donne l'ordre à son administration militaire d'envisager toutes les possibilités de bombardement des camps, mais il lui est répondu que les cibles sont hors de portée d'action.
 
C'est à partir de 1944, lorsque les forces américaines sont stationnées à Foggia dans le sud de l'Italie que les camps entrent dans le périmètre d'action des forces alliées à l'Ouest.
 
La Luftwaffe est inopérante depuis bien longtemps, les Alliés ont le contrôle total de l'espace aérien.

Les preuves de l'ampleur des atrocités sont connues des dirigeants politiques.
 
Aux États-Unis, les journaux parlent dans leurs colonnes de la solution finale, les agences juives américaines font pression sur l'administration militaire pour obtenir un assaut sur Auschwitz.

Le Ministre adjoint à la Guerre John McCloy refuse d'exécuter un bombardement sur les camps de concentration, car les cibles ne sont pas militaires.
 
 
 
Évacuation et libération du camp
 
Entre 1940 et 1942, les premières informations parviennent aux alliés, incrédules, notamment celles concernant les massacres commis par les Einsatzgruppen à l'est, premier mode d'extermination des Juifs par des Kommandos.
 
Le télégramme Riegner18 du 8 août 1942 leur confirme la politique d'extermination qui est menée par le IIIe Reich.

À l'automne 1942, des rescapés témoignent, comme le résistant polonais Jan Karski qui s'entretient directement avec Franklin Delano Roosevelt et l'administration britannique en vue de mettre un terme au massacre.
 
Et le 17 décembre 1942, les forces américano-britanniques et les gouvernements en exil à Londres font une déclaration conjointe condamnant la politique d'extermination des Juifs d'Europe, menaçant leurs auteurs de représailles. Peu de temps avant le débarquement en Normandie, deux prisonniers échappés, Rudolf Vrba et Alfred Wetzler, font également un rapport détaillé sur les pratiques dans les camps de la mort.
 
À partir d'août 1944, l'armée rouge est à 200 km d'Auschwitz.
 
Les autorités nazies envisagent alors la liquidation du camp en cas de nouvelles victoires soviétiques, ainsi que cela avait déjà été fait pour les autres centres d'extermination situés plus à l'Est.
 
Aussi longtemps que cela a été possible, les nazis ont continué l'extermination dans les chambres à gaz.
 
Ce n'est qu'en novembre 1944 que les trois crématoires restant en activité (le crématoire IV est inutilisable depuis octobre à la suite d'une révolte du Sonderkommando) sont dynamités.
 
Avant cela, les nazis prennent soin d'assassiner la plupart des témoins oculaires du génocide et particulièrement ceux des Juifs qui avaient travaillé dans les crématoires.
 
D'une manière générale, les SS tentent, dans la seconde moitié de l'année 1944, de détruire et d'effacer les traces des crimes commis.
 
Ils brûlent les listes des Juifs exterminés, une partie des dossiers et de la documentation.
 
Ils font nettoyer et recouvrir de terre par des déportés les fosses contenant des cendres de victimes.

Les nazis ne mettent fin aux travaux d'agrandissement d'Auschwitz (camp souche et Birkenau) qu'à la fin de l'année 1944.
 
Les travaux d'extension de certains des camps auxiliaires continuent pratiquement jusqu'à la libération.

Le camp se dépeuple progressivement.
 
Les détenus évacués sont soit employés dans des usines d'armement situées plus à l'intérieur du Reich (principalement des Polonais et Soviétiques), soit, dans le cadre des marches et des transports de la mort, conduits vers d'autres camps de concentration.
 
Les marches de la mort, endurées par des détenus épuisés, sans manger ou presque, dans un froid glacial, sont responsables de plusieurs dizaines de milliers de morts.
 
Le 17 janvier 1945 a lieu le dernier appel général. Y sont présents 67 000 déportés dont 31 800 à Auschwitz I et II et 35 100 dans les camps auxiliaires dépendant de Monowitz.

Le camp d'Auschwitz est libéré par l'Armée rouge le 27 janvier 1945.

Le camp souche d'Auschwitz I et Auschwitz II - Birkenau sont libérés par les soldats de la soixantième armée du front ukrainien dans le cadre d'une offensive sur la rive gauche de la Vistule.
 
Ceux-ci y pénètrent vers 15 h à la suite de combats qui font 66 morts parmi les Soviétiques.
 
7 000 déportés, maintenus dans le camp, survécurent jusqu'à la libération.
 
Les soldats soviétiques ont découvert sur place environ 600 corps de détenus, exécutés par les SS pendant l'évacuation du camp ou morts d'épuisement.

Mise en place d'un programme de réadaptation des survivants du camp de concentration d'Auschwitz, avec la participation du psychiatre Antoni Kępiński. Lui-même, ancien déporté.


 
Bilan

Selon les estimations datant de 1998 de Franciszek Piper, historien du musée d'Auschwitz-Birkenau, le bilan d'Auschwitz s'établit ainsi20 :

1,3 million de personnes ont été déportées dans le camp d'Auschwitz
 
1,1 million de déportés y sont morts dont :
 
960 000 Juifs
 
70 000 à 75 000 Polonais non juifs ni tsiganes
 
21 000 Tsiganes
 
15 000 prisonniers de guerre soviétiques
 
10 000 à 15 000 détenus d'autres nationalités (Soviétiques, Tchèques, Yougoslaves, Français, Allemands, Autrichiens, Belges, Hollandais)


 
Lieu de mémoire

Après sa libération en 1945, Auschwitz reste abandonné pendant deux ans.
 
Le Parlement polonais décide en 1947 de faire d'Auschwitz un musée à la mémoire des victimes.

Le musée s'étend sur 191 hectares : 20 à Auschwitz I et 171 à Auschwitz II-Birkenau.
 
Il ne reste rien aujourd'hui de l'usine IG Farben de Monowitz, Auschwitz III.
 
Auschwitz-Birkenau fait partie depuis 1979 du patrimoine mondial de l'UNESCO.
 
 


 





Tags : Les Camps de Concentration -
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#Posté le vendredi 18 novembre 2011 18:38

Modifié le mercredi 26 avril 2017 08:36

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sonnette61, Posté le mercredi 01 mai 2013 04:54

une horreur cette période de notre histoire


credence80100, Posté le samedi 19 novembre 2011 06:10

merci pour le commentaire


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