Camp de Transit

Le camp de Royallieu (Frontstalag 122) à Compiègne (Oise) en France était un camp de transit nazi, ouvert de juin 1941 à août 1944.
Seconde Guerre mondiale
La publication, en 2008, de la première étude historique réalisée sur le camp d'internement de Royallieu, a enfin permis d'établir et de faire connaître son histoire.
Jusqu'ici peu connu, ce camp fut pourtant l'un des plus importants rouages du système totalitaire et génocidaire sur le sol français pendant la guerre.
L'ancienne caserne de Royallieu devint, en juin 1940, un camp où l'armée allemande regroupa des prisonniers de guerre français et britanniques.

Il fut transformé ensuite en camp de transit avant la déportation des prisonniers vers l'Allemagne ou la Pologne.
Le camp de Royallieu fut le seul camp en France dépendant exclusivement de l'administration allemande (SD : Service de Sécurité).
À partir de 1941, Royallieu devint un « camp de concentration permanent pour éléments ennemis actifs » et constitua une réserve d'otages : résistants, militants syndicaux et politiques, Juifs, civils pris dans des rafles, ressortissants étrangers, etc.
45 000 personnes transitèrent par ce camp avant d'être déportées vers les camps de concentration ou d'extermination nazis.
C'est de Royallieu que partira le 27 mars 1942 le premier train de France vers Auschwitz emportant plus de mille Juifs.
Le camp de Royallieu fut de 1942 à 1944 le lieu de transit des déportés pour Mauthausen, Ravensbruck ou Buchenwald.

Plus de 54 000 résistants, militants syndicaux et politiques, civils raflés, Juifs y ont été internés.
50 000 d'entre eux ont été déportés dans les camps de concentration et d'extermination d'Auschwitz, Ravensbrück, Buchenwald, Dachau, Sachsenhausen, Mauthausen, Neuengamme.
Le Frontstalag 122 s'est caractérisé notamment par l'internement et la déportation des « politiques » et personnalités « otages » : communistes, syndicalistes, résistants et civils.
Le « camp C », ou le camp juif, tenu au secret, était déjà, vu les conditions d'internement qui y régnaient, un lieu d'extermination par la faim et la maladie.
Après la guerre
Devenu « quartier Royallieu » après la guerre, ce camp a servi de centre d'instruction (CI) de l'Armée de l'Air pour les appelés du contingent dans la fin des années 1950 et au-delà.
Formé au combat militaire terrestre en 60 à 70 jours, chaque contingent d'appelés d'environ 1 000 recrues par trimestre quittait ce centre d'entraînement à l'issue de la formation.
Les appelés de chaque contingent étaient alors dispersés dans les diverses bases aériennes (BA) tant en France qu'en Algérie.
Le présentateur de télévision Michel Drucker y a fait, « ses classes », durant son service national.
Il a ensuite hébergé le 58e régiment de commandement et de transmissions dans les années 1970 et le 51e régiment de transmissions dans les années 1980.

Lieu de mémoire
L'Armée se retirant, un Mémorial de l'internement et de la déportation a pu être créé dans les trois bâtiments conservés du site.
Il a été inauguré et ouvert au public le samedi 23 février 2008.
De plus, un chantier est mis en ½uvre à proximité des voies de la gare de Compiègne, présentant deux wagons de déportation d'époque.
nolwenn52, Posté le lundi 05 août 2013 05:16
Bonjour
Un petit courrier
Qui t'est destiné
Pour te souhaiter
Une merveilleuse journée
J'y ai mis tout mon c½ur
Afin qu’il arrive à l'heure
Pour te livrer toute mon amitié
je te souhaite un très bonne journée,une douce nuit
Gros bisous ton amie beatrice