Flossenbürg est une ville d'Allemagne située dans le Haut-Palatinat en Bavière, près de la frontière tchèque (arrondissement de Neustadt-an-der-Waldnaab).
Histoire :
Citée pour la première fois en 948, c'est un lieu de vacances dans la partie de forêt allemande (Oberpfälzer Wald) qui jouxte la forêt de Bohême tchèque près de la ville de Lesná.
C'était autrefois une forteresse appartenanant à la famille des Hohenstaufen.
Flossenbürg fit ensuite partie du duché de Neuburg-Sulzbach, puis rattaché en 1777 à la juridiction de Floß de la principauté de Bavière.
La commune actuelle fut instaurée en 1818.
Le camp de concentration :
Dès avril 1938, un Kommando venu du camp de Dachau, commence l'édification d'un camp de concentration.
Le camp est situé à 800 m d'altitude au c½ur d'une forêt, dans l'Oberpfalz (Haut-Palatinat bavarois), loin de toute grande ville.
Le premier occupant fut un Allemand immatriculé 1 le 3 mai 1938.
Aucun transport direct n'est organisé au départ de France vers Flossenbürg ; cependant, on estime à 5 344, dont 965 femmes, le nombre de Français passés par ce camp avant avril 1945.
Parmi les 4 475 hommes recensés, au moins 2 400 sont décédés.
Le travail imposé tourne toujours autour de deux grands axes : d'une part l'industrie de l'armement, et en particulier de l'aéronautique avec des usines Messerschmitt, et d'autre part les travaux dans les carrières de granit, le forage de tunnels et d'usines souterraines.
En avril 1945, des milliers de déportés, dont la princesse Antonia de Luxembourg, évacués d'autres camps lors des marches de la mort, arrivent à Flossenbürg sans y être immatriculés.
Le 20 avril 1945, alors que les troupes alliées approchent, le camp est évacué en quatre colonnes qui comprennent au total 14 800 détenus, dont l'une atteint Dachau.
Lors de marches forcées d'environ quatre-vingts kilomètres, 7 000 périssent alors que les survivants sont libérés le 23 avril 1945, sur la route de Cham, par une colonne blindée américaine, tandis qu'une autre libérait le camp le même jour.
De sa construction à sa destruction en avril 1945, près de 96 000 prisonniers y transitèrent dont 30 000 y trouvèrent la mort.
Le 23 avril 1945, la 90e Division d'infanterie de la 3e Armée américaine le prit sans résistance.
De nombreuses personnalités, de la Résistance allemande au nazisme, y furent exécutées : outre l'amiral Wilhelm Canaris et Hans Oster, le théologien protestant Dietrich Bonhoeffer y fut pendu quatorze jours avant la libération du camp, ainsi que la résistante, compagnon de la Libération, Simone Michel-Lévy.
Bernard de La Rochefoucauld et le comédien Robert-Hugues Lambert y moururent.
Les associations de jeunesses protestantes de la région y organisent chaque année des rencontres internationales avec des jeunes venus de l'Europe entière et des survivants du camp.
Le périodique Timbres Magazine a reproduit dans son no 89 d'avril 2008, rubrique « Pouvez-vous me dire ? », page 99, un Prämienschein du camp de Flossenbürg.
D'après la rédaction de ce journal, il s'agit d'un bon pour une prestation sexuelle.
Des déportées furent, contraintes ou volontaires, recrutées dans le camp pour femmes de Ravensbrück et installées dans des baraquements spéciaux, les Sonderbauten.
Cet aspect de la déportation est peu évoqué dans les archives d'après-guerre, aucune femme n'ayant voulu témoigner.
Commandants :
Jakob Weiseborn à partir de mai 1938
Karl Kunstler à partir du 20 janvier 1939
Karl Fritzsch à partir du 10 août 1942
Egon Zill à partir de septembre 1942
Max Koegel à partir de 29 avril 1943 et jusqu'au 23 avril 1945.
nolwenn52, Posté le samedi 14 septembre 2013 13:39
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..bonjour
..je passe pour te souhaiter
..une bonne journée
..une bonne fin de soirée,une douce
..gros bisous ton ami beatrice
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