
Alfred Rosenberg, né le 12 janvier 1893 à Reval et mort le 16 octobre 1946 à Nuremberg, est un homme politique, architecte et essayiste allemand, membre du Parti national-socialiste des travailleurs allemands et théoricien du nazisme.
Durant la Seconde Guerre mondiale, il occupe le poste de ministre du Reich aux Territoires occupés de l'Est.
Condamné à mort lors du procès de Nuremberg, il est exécuté par pendaison.
Un acteur du génocide
De par ses compétences, Alfred Rosenberg révèle rapidement l'un des principaux acteurs du génocide juif dans les territoires de l'Est sur lesquels il exerce son autorité.

Lors des préparatifs de la guerre à l'Est, les territoires qu'il est censé administrer quelques semaines après le déclenchement des opérations militaires sont ainsi prévus pour accueillir les Juifs du Reich et des régions limitrophes.
Ainsi, en octobre 1941, il est interpellé par Hans Frank, le gouverneur général de Pologne, au sujet de la déportation des Juifs du Gouvernement général dans les territoires placés sous sa responsabilité, mais à ce moment, il se montre réticent à cette déportation systématique, impossible à réaliser, selon lui.
De même, peu de temps après, le 15 novembre, Rosenberg rencontre Himmler afin de savoir si la politique génocidaire est du ressort de la police, placée ainsi dans le domaine de compétence du Reichsführer SS, ou peut être assimilée à un « élément de la politique générale », donc sous sa propre compétence.
Ainsi, durant l'hiver 1941-1942, il tente de prendre le contrôle de la gestion des Juifs vivant dans les territoires conquis sur l'URSS, ou encore en juillet 1942, face à Himmler, lorsqu'il propose une définition du Juif dans les territoires dont il a la responsabilité.
Au tribunal de Nuremberg
Au procès de Nuremberg, le 1er octobre 1946, il est condamné à mort après avoir été reconnu responsable des massacres organisés dans les pays à l'Est de l'Allemagne, pour plan concerté ou complot, crimes contre la paix, crimes de guerre et crimes contre l'humanité.
Il est pendu le16 octobre suivant.
Quand il lui est demandé s'il a quelque chose à déclarer avant son exécution, il répond d'un simple « Non ».
Après son exécution, les principaux acteurs de la mise en ½uvre de la politique de réorganisation de l'Est du continent européen utilisent sa position pour se disculper eux-mêmes.
credence80100, Posté le jeudi 19 septembre 2013 05:45
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